Au royaume des fêlés

Le Brady, cinéma des damnés

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Après la tentative d’épuisement de la place Saint-Sulpice par Georges Perec, c’est à un projet similaire que s’est attaqué Jacques Thorens : écrire la biographie d’un lieu, le Brady, cinéma permanent interlope rénové au début des années 2000. « Le Brady, cinéma des damnés », c’est une déclaration d’amour au cinéma mais aussi à la faune qui peuple la salle. On y croise des clochards venus dormir, des tOKripoteurs venus tripoter, ainsi que toute une clique de fêlés attachants. La gouaille de Patrick Pineau se prête à merveille à la lecture du texte.