En attendant Godot

En attendant Godot

(c) Raphael Arnaud

Vladimir et Estragon en Laurel et Hardy d’un monde post-apocalyptique : c’est le parti pris osé et lumineux de Jean-Pierre Vincent, qui met en évidence le ressort burlesque du chef-d’œuvre de Beckett, écrit en 1948. Condamnés à attendre Godot au pied d’un arbrisseau droit tiré du livre de Job, ces deux-là rencontrent, médusés, un maître et son esclave, résidus d’une humanité qui a perdu jusqu’à la raison. À la tentation du désespoir, cette mise en scène oppose la possibilité d’une fraternité rédemptrice. D’un beau rire franc et salvateur.