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Ce n’est ni l’accordéon de Vincent Peirani, ni le geomungo de Heo Youn-Jeong, imposante cithare coréenne, qui mènent la danse dans ce concert. C’est la flûte virtuose et tonique de Jocelyn Mienniel, d’ailleurs placé au centre du sextet. Ecouter et regarder ce musicien est l’intérêt majeur, voire l’unique intérêt de ce concert qui était pourtant appétissant sur le papier. Mais du voyage en Orient promis, on ne goûte qu’une recette désincarnée, qui semble n’avoir réuni les instruments que parce qu’ils sont  disparates. Les saveurs sonores  ne se mêlent pas. On ressort indemne de ce trip trop intellectuel. Seul le flûtiste mouille sa chemise. On aurait aimé que les autres en fassent autant.