(c) Inês D’Orey

La convergence comme esthétique (vitale) serait le motto de Clara Andermatt qui dans son spectacle entremêle folklore et culture contemporaine. La chorégraphe nous remémore ses racines européennes, inconnues de nous, puisque portugaises, mais quoi de mieux que des corps – toujours séducteurs – pour traverser l’Histoire ? La chair est une pulpe que pressent, parfois fébrilement, ses six danseurs. Traverser l’Histoire alors, mais peut-être pas les frontières ; certains tableaux peinent à convaincre, les fifres et les costumes sonnent un peu désuets. Et si l’incompréhension un peu rude envers ce qui nous est montré devenait le succès de cette soirée ? Devant tant d’inconvenance, de joie débridée et loin d’une rigueur policée, on respire l’autre-ment.