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Le soliste (et chef d’orchestre) allemand Lars Vogt s’attaque, à la suite de l’album enregistré chez Ondine en août dernier, à la montagne bachienne des “Variations” avec une ferveur sincère et un sens aigu de la musicalité. Une prestation toutefois assez sage, sans aspérités, qui laisse un goût de neutralité un peu trop scolaire en dépit d’une maîtrise avérée. A noter toutefois l’extrême sensibilité de la “Perle Noire” (25e variation), peut-être le sommet de ce récital. Un pianiste que l’on préférera dans ses interprétations de Grieg ou de Schumann.