C’est le rapport au réel qui interpelle dans la proposition conceptuelle de Maxime Kurvers. Ces neuf pièces courtes confondent le temps présent et celui de la représentation, jouent avec l’espace vide, le public, l’univers sonore, les codes du théâtre et les repères de ceux qui y assistent. Les courts énoncés performatifs (« J’essaie d’avoir une idée » ; « Je décide de voir quelques arbres » ; « J’essaie d’accepter mes émotions »…) et leur proposition de résolution sur scène rythment la performance et meurent avec la puissance de la non-communicabilité des mots de Hölderlin et l’exutoire festif. Disparaître soit, mais sous la boule à facettes.
Pièces courtes 1-9
Pièces courtes 1-9