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Il y a toujours un point de rupture. Un instant où l’on se dit que l’on vit un temps historique, plus grand que soi, auquel on ne peut que participer, coûte que coûte. Les femmes présentes sur la Place Tahrir pendant la révolution égyptienne sont de celles qui n’ont pas eu peur de faire l’Histoire. Et ce, malgré les abus des forces de l’ordre, malgré ce danger supplémentaire qu’elles encourent du fait même de leur condition de femme, malgré les interdictions injustes qui les touchent, malgré le contrôle de leur mari. Accompagné d’un pianiste, le conteur et écrivain libanais Jihad Darwiche témoigne ainsi de l’immense espoir que porte la fraternité.