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Adaptant un texte peu monté de Georg Kaiser, Jolly représente un conte philosophique en huis clos, dont les protagonistes sont des enfants et l’atmosphère proche de celle de « Sa majesté des mouches ». Si la scénographie, tout en brumes et pénombres, est assez convaincante, l’ensemble a des traits un peu forcés, tout à la fois statique et criard. Remarquons tout de même, à l’exception d’une séquence finale techno-grandiloquente, que la mise en scène de Jolly a gagné en sobriété et en subtilité, et on attend de la voir mise en œuvre sur un projet plus convaincant que cette pièce aux accents vieillots et trop démonstratifs.