La chorégraphe Emmanuelle Huynh s’est adjoint les services du plasticien Nicolas Floc’h pour cette proposition qui mêle danse et art contemporain. Si on a été séduit par la structure en carbone qui symbolise aussi bien des constellations que des connexions neuronales, toujours en formation, on a en revanche été franchement rebuté par les textes de Pierre Guyotat et son obsession pour les anus. Sitôt le texte fini, on peut en revanche admirer la très jeune danseuse Imane Alguimaret qui, dans ce quatuor entre quatre générations, attire tous les regards. Les duos et trios qui se forment et se défont, en écho à la structure de carbone, se suffisant à eux-mêmes, on déplore l’adjonction de ce texte poético-abscons.