corintios_1-samuel_rubio-20150318

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Angélica Liddell

Primera carta de San Pablo a los Corintios. Cantata BWV 4, Christ lag in Todesbanden. Oh, Charles!
Première épître de saint Paul aux Corinthiens. Cantate BWV 4, Christ lag in Todesbanden. Oh, Charles!
– deux spectacles du Cycle des résurrections

1h25 – Salle Charles Apothéloz
En espagnol, surtitré en français
Dans Primera carta de San Pablo a los Corintios. Cantata BWV 4, Christ lag in Todesbanden. Oh, Charles ! Angélica Liddell travaille le tressage du sacré avec le profane, puisqu’elle en passe par ce sacrilège : transposer l’ardeur de l’amour pour Dieu, telle que saint Paul l’a décrite, sur les zones de l’amour profane. Comme pour vérifier, par la représentation, que Dieu et l’amour sont la même chose.
Ce spectacle ainsi que Tandy, présenté du 26 au 29 mars à Vidy, sont baignés d’une atmosphère baroque, galvanisante, semblent confondre parfois le contexte d’un théâtre avec celui d’une église : ils peuvent se définir comme des vanités, mais davantage par rapport à l’amour que par rapport à la mort. Soit des pièces qui nous rappellent de manière physique que toutes les possessions, toutes les réussites, tous les succès sont lettres mortes sans amour.

Angélica Liddell

C’est en 2010 que le public de théâtre francophone découvre Angélica Liddell au Festival d’Avignon : elle y présente deux pièces coups de poing, El año de Ricardo et La Casa de la fuerza. Elle travaille pourtant à Madrid avec sa compagnie Atra Bilis depuis 1993, mais jusque-là dans des réseaux de diffusion plus marginaux, plus erformatifs. Chacun de ses spectacles est une tentative de rédemption. Elle prend la douleur du monde sur le plateau, en elle, déplace la sauvagerie de certains dysfonctionnements collectifs sur l’intime de son propre corps, et cherche une expiation dans le geste artistique, même s’il faut pour cela aller jusqu’à la violence, l’épuisement, la mise en danger. Auteure, metteure en scène, performeuse, Angélica Liddell est une artiste extra-ordinaire, toujours sur le fil d’un rasoir qui hésite à trancher entre la réalité et la fiction. En 2011, elle présente Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme : un projet d’alphabétisation, qui décline en français un abécédaire de la méfiance. Elle est maintenant entrée dans une série de pièces sur la résurrection, faite de You Are my Destiny (Lo stupro di Lucrezia), Tandy et Carta de San Pablo a los Corintios. Beethoven, sinfonia n° 7.

Texte, mise en scène, scénographie et costumes :

Angélica Liddell
 
Traduction en français :
Christilla Vasserot
 
Surtitres :
Victoria Aime
 
Lumière :

Carlos Marquerie
 
Son :

Antonio Navarro
 
Régie lumière :

Octavio Gómez
 
Direction technique :

Marc Bartoló
 
Assistanat à la mise en scène et régie :

Julio Provencio
 
Production :

Mamen Adeva
 
Direction de production :

Gumersindo Puche
 
Maquillage et coiffure :
Laetitia Rochaix
 
Rideaux :

ShowTex
 
Impression de peinture :

Big Image Systems
 
Taxidermie :

Taxidermia Fer Fauna
 
Avec :

Victoria Aime
Angélica Liddell

Sindo Puche (en alternance avec Borja López)
Et avec 10 figurantes :
Carine Baillod

Emmanuelle Coutelier

Yael Maim
Sonia Noya
Anna Sarukhanyan

Valentina Tchanz

Murielle Tenger
Elsa Triquet

Lisa Veyriez

Suzanne Widmer
Et une infirmière :

Montserrat Carvajal

Production déléguée et diffusion :
Atra Bilis Teatro/laquinandi, S.L.
Coproduction :
Théâtre de Vidy
Odéon – Théâtre de l’Europe
Festival d’Automne à Paris
68° Ciclo di Spettacoli Classici al teatro Olimpico di Vicenza – Comune di Vicenza –
Fondazione Teatro Comunale Città di Vicenza
La Bâtie-Festival de Genève
Theater Chur
Künstlerhaus Mousonturm
Bonlieu Scène nationale Annecy
Avec le soutien de :
Communauté de Madrid et Ministère
De l’Education, de la Culture et des
Sports – INAEM
Répétitions et création à Vidy