Elegie bucolique

La Pastorale / Le Chant de la Terre

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Deux œuvres magistrales, interprétées ici avec brillance et subtilité par Yannick Nézet-Séguin et l’orchestre philharmonique de Rotterdam. Mention spéciale au 4e mouvement de la “Pastorale”, dont le jeu de contrastes entre graves et aigus met en relief ce “sublime pittoresque” qu’évoqua Berlioz. Et bonheur ineffable de retrouver un Malher débarrassé de ses scories emphatiques qui le firent longtemps conspué, depuis Debussy, par l’intelligentsia musicale française. Ici, pas de chichi néoromantique, mais la poésie de l’éternité bucolique, portée par la mezzo-soprano Sarah Connolly.