Fin de l’histoire

Fin de l’histoire

(c) Jean-Louis Fernandez

Cette histoire commence mal, l’anecdotique et l’humour gras règnent et ennuient. Mais alors que la retraite des troupes semble inévitable, le ton change, le profond comble le creux et voilà même le grinçant qui s’invite à la table. La fin de cette histoire-là, par la gêne qu’elle provoque, donne à penser et change le regard. La présence de Francis Cabrel et de Frédéric François à la Colline est en soi un exploit mémorable, mais ce sont les corps de ces acteurs, corps animal et corps poétique, qui obsèdent, car ils suscitent avec légèreté et provocation un malaise salutaire.