Mirror and Music

Mirror and Music

« Mirror and Music », que l’on avait déjà pu voir à Chaillot en 2012, fait traverser des dimensions parallèles. La danse de Teshigawara, à la fois martiale et claire-obscure, est d’abord un travail sur la respiration et la liquidité du mouvement. Presque palpable, l’énergie interrompue entre les corps des neuf danseurs convie à un jeu envoûtant sur les ombres, les reflets et la disparition : un art du contrepoint cinétique doublé par l’« Hortus Musicus » de Johann Adam Reinken. Une magistrale chorégraphie sensorielle qui interroge sur la nature de la réalité.