Je ne saurais dire si Katerina Andreou a toujours eu ou porte depuis sa performance « Manèges » ce quelque chose de chevalin dans sa façon de monter les genoux ou d’être fourbue. Elle trotte sur le tapis de danse avec l’application d’un corps bien dressé qui ne saurait cacher la violente liberté qu’il renferme. Elle est de ces jeunes danseuses virtuoses, irréelles d’autodérision façon Marlene Monteiro Freitas, qui séduisent sans trop de peine. Peut-être « A Kind of Fierce » manquait-il d’un peu de peine alors. On en sort trop agréablement satisfait. C’est une artiste qui sait – qui doit ? – désarçonner.
A Kind of Fierce
A Kind of Fierce