Pierre. Ciseaux. Papier.

Pierre. Ciseaux. Papier.

(c) Philippe Bertheau

Et si le théâtre, au lieu de représenter des personnages fictifs pour questionner notre monde, nous servait d’outil pour déconstruire nos représentations de l’autre et interroger notre propension à romancer nos vies ? Clémence Weill creuse avec virtuosité le sillon d’un nouveau rapport au drame en faisant un usage de la focalisation zéro tout à fait jouissif, épluchant méthodiquement trois figures avant de les faire s’affronter. La mise en scène joue brillamment avec les codes de la télévision, comme pour mieux nous inviter à gratter la peinture de ce qui nous est présenté comme la « réalité ».