L’Orient à Paris

Jardins d'Orient, de l'Alhambra au Taj Mahal

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En cette fin d’avril, un air printanier souffle sur l’Institut du Monde Arabe. Loin de la starification à laquelle sacrifient de plus en plus de musées, faisant se presser les foules devant le tableau archi-connu qui sert d’affiche et passer en trombe devant les autres œuvres, l’IMA a choisi de ne pas mettre un artiste en avant afin qu’une attention égale soit accordée à chaque pièce exposée. Photos, tableaux, mais aussi tissus ou objets sont exposés sur deux étages-écrins, et confrontent l’Orient idéalisé du 19e siècle à des images de la seconde moitié du 20e siècle. Si cette plongée orientaliste se conclue sur la visite de la reconstitution d’un jardin qui fait un peu peine à voir, il serait cependant dommage de se priver d’une pause dans ce parcours juste ce qu’il faut de didactique et de ne pas se laisser porter par l’air envoûtant de ces jardins d’Orient.