Parmi des propositions parfaitement enthousiasmantes (Mohamed El Khatib ou Bettina Atala) et d’autres totalement inintéressantes (par correction, nous ne citerons pas de noms), la Biennale du Divers proposait une projection de « La Mort de Danton », d’Alice Diop. On y suit Steve Tientcheu, jeune homme d’Aulnay-sous-Bois inscrit au Cours Simon. Entre racisme ordinaire et violence symbolique, sous influence bourdieusienne sans le savoir, Steve Tientcheu se bat pour atteindre son rêve : devenir acteur et jouer Danton. La caméra d’Alice Diop l’accompagne subtilement sur trois ans, dénonçant délicatement les écueils auxquels l’apprenti comédien est confronté et nous faisant prendre conscience de bien des problèmes de société que l’on tente de camoufler par confort bourgeois.