Un rêve éveillé

La Ménagerie de verre

(c) Elizabeth Carrechio

Ce huis clos familial, même s’il ne présente pas de barrières apparentes, est une véritable prison mentale pour les personnages qu’il renferme, de sorte qu’ils ne peuvent que se souvenir ou rêver d’un temps autre qui leur échappe indéfiniment. Dans cet univers psychique, la frontière entre le réel et l’illusion se fait perméable et les espoirs se brisent sans rédemption possible. De là se dessine un tableau d’une beauté onirique submergeante sublimé par une mise en espace efficace et une excellente direction d’acteurs.