Le plateau du Théâtre de Poche Montparnasse est parsemé de quelques fauteuils marrons. Aux murs pendent des voilages dans les mêmes tons, et nous sommes immédiatement projetés dans l’univers ringard de la maison des personnages. Certes, Dominique Valadié interprète avec brio le rôle de la mère possessive et acariâtre, et fait rire l’assistance grâce à sa maîtrise de l’ironie et son intelligence du texte. Mais la logorrhée comique du protagoniste est ternie par une mise en scène assez pauvre et le manque d’écoute des acteurs qui semblent jouer dans des registres différents. Dominique Valadié est très bien, mais ça ne fait pas tout…