« Dire la vie » s’attache, à travers des auteurs qui ont pour partie choisi de travailler l’autofiction, à toucher au plus près des expériences de vie communes : un avortement ; l’acceptation de son homosexualité ; la mort, fut-ce celle d’une mouche. Devant ce choix de textes très forts, et cette scénographie d’un dépouillement que ne renierait pas Claude Régy et qui permet de se focaliser sur la parole, devant l’exigence évidente d’Alexandre Doublet, on reste interloqués face au choix facile de terminer sur Victor Hugo. Cette tentative de flatter le spectateur qui, enfin, reconnaît un texte, n’est pas digne du reste du spectacle qui se veut pointu.