“”Eddy Merckx a marché sur la Lune” est une pièce qui ne ressemble à aucune autre”, nous promettait le metteur en scène du spectacle dans sa note d’intention. On a bien du mal à être d’accord. Ce qu’on a vu, nous, c’est une énième pièce qui essaye de faire croire aux adolescents d’aujourd’hui qu’ils ont un peu vécu mai 68 par procuration, avec ce que cela comporte de racolage et de faux dynamisme. Faussement improvisé, le spectacle sonne toc de bout en bout, un brin d’esbrouffe de temps en temps ne réussissant pas à ranimer un spectacle à l’encéphalogramme plat. Les moins de vingt ans présents en masse au théâtre avaient, eux, l’air content ; c’est déjà. Ils ont pour eux de ne pas avoir déjà vu deux cents fois la même chose, à quelques variations près.