Performance technologique et illusionniste que l’adaptation de L’Amour et les forêts d’Éric Reinhardt par Laurent Bazin (asservies sur cadre motorisé, tissus vibratiles…). Difficile de faire la part entre générosité, luxure et son entre-deux la gourmandise dans cette mise en scène hypnotique plus qu’immersive : les obsessions picturales des plus brillantes frôlent les ombres du Narcisse. Malgré des fulgurances dramaturgiques — on retient les procédés de manipulation du mari, Jean-François, dont la scène des fleurs cristallise l’atroce génie — le texte, pourtant primé de nombreuses fois, freine l’ensemble avec des poncifs en série partagés entre épanchements et obscénité compulsives qui sonnent un chouïa creux sur la scène contemporaine.