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Faut-il maintenir une représentation coûte que coûte ? C’est ce qu’on s’est demandé devant “Le rouge du tarbouche”, alors que le comédien devant porter seul le texte remontait en scène après un malaise. À la diction hésitante et la récitation plate que nous imputeront au susdit malaise et qui laissaient penser que l’artiste avait hâte que tout ça se termine (et, franchement, nous aussi), s’ajoute un texte d’une banalité affligeante enfilant les poncifs les uns après les autres comme un enfant enfilerait des nouilles sur un fil de nylon en guise de collier. On était pourtant partis enthousiastes pour le projet de “bibliothèque des livres vivants” de Frédéric Maragnani (qui signe, soulignons-le, une élégante scénographie), inspiré du “Farenheit 451” de Ray Bradbury. Dommage.