Sade X

Sade X

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« Imaginez, imaginez » répète en boucle l’actrice seule en scène de « Sade X ». De fait, l’imagination s’impose pour ce spectacle dont les costumes semblent avoir été dénichés dans des boutiques d’érotisme discount et où l’agitation chronique de l’interprétation masque le vide abyssale de mise en scène. On n’échappe pas à la prévisible réactualisation de l’athéisme anticlérical de l’auteur, mais de manière absolument naïve. La cruauté philosophique du penseur est réduite ici à une lubricité façon PussyFury qui déshabille Sade de son style et de sa pensée. D’un coup de cravache mal administré, « Sade X » fait perdre à l’auteur libertin toute la légitimité de son substantif.