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“Sous La Peau” nous offre une soirée roborative d’introspection des psychés du groupe et de chacun des acteurs. Sans concession, avec une liberté de ton acide, ces jeunes acteurs ont choisi d’explorer, sous la peau du personnage social, les errements des monstres que nous sommes tous. Mère abusive sans communication, frigidité supposée sous le vernis de la séduction, adolescence sans issue, silences psychiatriques, les acteurs nous éclaboussent de leurs sentiments d’imposture, de mal-être d’autant plus aigu que leur métier leur impose une obligation de masques de façade. Belles performances d’Ophélie Lehmann, crise de nerf en public brillamment jouée et surtout d’Anne-Clotilde Rampon, exceptionnelle en psychiatre déjantée. Ce collectif a beaucoup à nous offrir, la balade en public de leurs monstres intimes trahissant l’expression d’une humanité riche et talentueuse. À suivre.