Bajo el signo de Tespis

Bajo el signo de Tespis

Invité par son alter ego mexicain le festival DramaFest, le Poche, avec son directeur Mathieu Bertholet, s’empare des auteurs contemporains de là-bas et en donne une version pêchue à Genève. Puis vice versa. En se réclamant dès le titre du patronage de Thespis, premier acteur et inventeur de la tragédie grecque, le jeune auteur José Manuel Hidalgo nous confronte à un mélo bourré de pathos sauce sud-américaine. Le metteur en scène a l’intelligence de ne pas tenter d’aplatir ces montagnes d’émotion pour les rendre plus digestes et s’y promène en y amenant une esthétique sobre mais efficace et surtout une distribution très engagée, que l’on se prend à suivre dans leurs tribulations entre violences urbaines et familiales.