La fin de l’homme rouge

L’Homme rouge

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Stéphanie Loïk aborde de nouveau l’œuvre de Svetlana Alexievitch avec huit jeunes comédiens. La place est avant tout donnée à la parole du prix Nobel de littérature. Pour scénographie, uniquement des jeux de lumière et de pénombre. Habillés de noir comme des manipulateurs de marionnettes, ce qui fait ressortir visages et mains, les comédiens forment un corps à multiples voix qui se déplace lentement en une chorégraphie millimétrée. Le procédé peut lasser un peu, mais l’énergie et surtout la force du texte emportent l’adhésion. Et chapeau pour les chœurs en russe !