Après « La Beauté, recherche et développements », Florence Muller et Éric Verdin continuent d’explorer les névroses de nos sociétés modernes avec ce spectacle dédié à l’exorcisation du malheur. On y trouve quelques fulgurances d’humour absurde et une décapante exploration, avec des dialogues parfois ionesciens, des limites du « prêt-à-penser ». Mais le projet, manquant d’une cruelle consistance dramaturgique, repose sur un texte décousu, abusant de procédés faciles, et la mise en scène finit par s’écrouler sur elle-même, transformant les rires en ennui embarrassé.
La queue du Mickey
La queue du Mickey