(c) Els de Nil

Une proposition alléchante : exprimer, par un travail de cut-up et de loops vocaux et chorégraphiques, les mimiques et expressions de la musique pop, du hip hop à la dance en passant par la techno et le rock FM. Malgré un prélude envoûtant (entrée dans la pénombre nimbée d’une brume éclairée par une série de spots plafonniers, installation libre du spectateur à même le sol), cette pure oeuvre postmoderne opère une déconstruction dans le vide : froide et beaucoup trop longue. Le potentiel de fascination de ses protagonistes tombe à plat et sombre vite dans une répétition gesticulatoire noisy, ennuyeuse et qui manque cruellement de poésie.