Me taire

Me taire

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Olivia Dalric explose sur scène, sauvage, libre. Libérée. Enfant des favelas, elle veut franchir ce p. de mur qui la sépare des beaux quartiers où sa mère travaille. Chez Angelina, bourgeoise cossue. Bovary. Et pendant que l’enfant, sous la férule de Félicité, maquerelle des temps modernes au chignon sévère et aux exigences sans limites, deviendra une star des lieux où la mode s’accroche à des corps sans joie mais sous tension, Angelina, elle, franchira le mur dans l’autre sens et viendra adoucir l’enfer des hors-humains. Et Olivia danse. Les personnages dansent en elle. Et la vie surgit, explose le silence contraint et la soumission inutile sur cette scène où elle est seule et où ils sont si nombreux. Et ce chant de vie, de sensualité nous emporte. Vers la beauté de l’humain.