Les Corvidés

Les Corvidés

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« Quand on sait pas quoi faire… Quelqu’un devait rendre un devoir, elle savait pas quoi faire. » Laetitia Dosch et Jonathan Capdevielle savaient-ils, eux, quoi faire ? Visiblement pas. Brouillon, pas intéressant, le texte est une grande déception. Ce qui amuse, c’est l’avant-spectacle. Tandis que les deux corbeaux attendent plus ou moins patiemment, comme le public, que le spectacle commence, Jonathan Capdevielle prête sa voix aux oiseaux dans un numéro d’improvisation ébouriffant. Une fois la pièce commencée, les problèmes démarrent. Les corbeaux s’agitent, se demandant quand finira cette galère, en rythme avec le critique qui se pose la même question. La déception est d’autant plus grande que nous aimons beaucoup Laetitia Dosch par ailleurs.