
(c) Théâtre des Amandiers
Quelque part entre Christoph Marthaler et Philippe Quesne, Thom Luz compose son univers scénique tout en poésie, lenteur et joyeuse densité. “When I die”, présenté trop peu de fois à Nanterre-Amandiers est un petit bijou, façonné comme de la dentelle, désuet et charmant. La musique comme pièce maîtresse devient, sur scène, un don de l’au-delà, un souffle mystique transmis avec fougue par une distribution virtuose. Rarement une histoire de fantômes a été traitée avec autant de grâce. On suivra désormais à la trace ce jeune metteur en scène, terriblement contemporain, qui transforme le plateau en espace sensible et poreux aux énergies protéiformes.