La vie de famille

Père

(c) Vincent Pontet

C’est à un étrange pas de deux entre misogynie et féminisme que nous invite August Strindberg. Lutte à mort d’un couple autour de l’éducation à donner à l’enfant ; « Père » pose la question de l’autonomie des femmes et de leur place dans la société. Dans un décor sobre, Arnaud Desplechin livre une mise en scène élégante mais manquant malheureusement un peu de nuance. On aurait souhaité plus de flamboyance dans cet univers austère.