Karla Black

Karla Black

Après Sheila Hicks l’an dernier, c’est au tour de Karla Black d’exposer ses installations à la fois monumentales et fragiles. Réparties sur deux lieux d’exposition, les œuvres de la sculptrice écossaise sont revendiquées comme étant au carrefour de la peinture, de la sculpture et de l’installation et détournent l’utilisation traditionnelle faite des matériaux tels que le plâtre, qu’elle utilise et laisse à l’état de poudre, et la peinture qu’elle tente de ne pas laisser sécher. Aux matériaux classiques se mêlent des matériaux quotidiens donc moins nobles dans l’imaginaire collectif (coton, papier toilette). Déployés sur de grandes surfaces, ils renforcent l’idée de fragilité et d’éphémère recherchée par Karla Black. Ce sont des sculptures à voir sur la pointe des pieds tant on a l’impression que le moindre souffle d’air pourrait les faire s’écrouler.