Esthétique de l’écœurement, du trop-plein et du surabondant, TWERK redonne de la fermeté aux fesses molles. Chez Chaignaud elles sont pleines, moqueuses, comiques et presque conteuses. Set musical en direct pour assurer des tournoiements hypnotiques – ceux de danseurs travestis, maquillés, portant les couleurs criardes de leur costume en étendard. Dans ce dance floor assourdissant, on retrouve les gestes des runways, et le lieu se transforme en une battle où l’on s’inflige des écarts latéraux pour en découdre avec l’autre. Ça contracte, ça relâche, ça résiste, un programme excessif qui peut faire parfois démesurément du bien mais aussi entraîner un claquage intellectif dévastateur. Un conseil : tout est affaire d’étirement.
Postérieur bacchanal
Altered Natives' Say Yes to Another Excess ⎯ TWERK