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Avec “Kaoriptease”, performance chorégraphique mêlant musique (avec le “sexophoniste” Peter Corser), chants (mélodieuse “chanson des patates douces”, goût du premier baiser de l’artiste) et dialogue avec le public (jeu de questions et réponses très libérées), Kaori Ito a souhaité partager son histoire sexuelle avec le public. L’artiste japonaise parle ainsi librement de ses désirs et chaque révélation d’une étape de sa vie sexuelle entraîne une révélation corporelle. L’intérêt de ce spectacle tient moins au résultat promis de la représentation d’un corps nu qu’à la danse poétique et délicate de Kaori Ito qui, malgré les mots crus et la nudité, apporte, sans vulgarité, un semblant de réponse à la question de Louis Calaferte : une femme comment ça marche ?