Décharné le robot, petit corps simiesque, aux membres mi-pleins, mi-vides. Et sa maîtresse, ou son amante, ou sa mère. Une jeune fille. Décharnée. Écorchée. Corps expérimentaux, ceux de la médecine avant d’être ceux de l’art. Comme deux corps échappés à la science mais rattrapés par le monde : l’amour, la souffrance, la mort. La mélancolie des robots et de ceux qui les aiment, de ceux qui savent encore les aimer, et qui meurent avec, comme meurt l’enfance. Topos hollywoodien, mais atopie scénique. Et face au trop-plein de bruit, ce ballet muet. Le silence de la Lune.
Lesson of Moon
Lesson of Moon